Livres : Date de l'ajout : 30 sept. 2010




Total number of titles: 441


Page number: 33
 

 

Le corps humain : Nu et anatomie, Le dessin de modèle vivant étape par étape

Auteur: John Raynes
Maison d'édition: Fleurus
Genre: Art, Musique et Cinéma
Reader Rating: 5.0 (1 voix)
Lieu stockage: Rés. ppale
Résumé: un bon outil d'apprentissage , dés que les notions d'anatomie et de repéres anatomiques sont acquis (anatomie artistique de l'homme chez maloine , et methode de paramon )


 

La Vie d'une autre

Auteur: Frédérique Deghelt
Maison d'édition: LGF
Genre: Littérature
Reader Rating: 3.5 (54 voix)
Lieu stockage: Rés. ppale
Résumé: Je me suis laissée tenter par ce roman au vu des nombreuses critiques positives sur Amazon, mais j'avoue qu'après lecture, je suis rassurée de lire les commentaires "1 étoile". Je partage entièrement le point de vue de ces lecteurs: l'idée de départ est excellente et en tout cas originale (s'éveiller sans aucun souvenir des années qui ont précédé) mais le roman ne tient pas la route et l'intrigue initiale n'est pas portée comme il se doit. J'ai eu une impression de maladresse au cours de la lecture, me demandant même si j'allais poursuivre et le faisant pour ne pas manquer quelque chose, et j'étais peu impliquée dans le récit, ressentant peu d'empathie envers l'héroïne. A part quelques réflexions intéressantes sur le couple, j'ai trouvé ce roman assez creux, avec davantage de clichés que de pertinence, et en tout cas pas à la hauteur de mes espérances.


 

Les particules élémentaires

Auteur: Michel Houellebecq
Maison d'édition: J'ai lu
Genre: Littérature
Reader Rating: 3.5 (35 voix)
Lieu stockage: Rés. ppale
Résumé: L'un est un scientifique de renom, l'autre est anonyme ; l'un a choisi une solitude absolue, l'autre ne l'a pas choisie mais la subit quand même ; l'un et l'autre sont frères et n'ont rien en commun, sinon cette propension au malheur. Ou plutôt au "non-bonheur" : bonheur dont les auraient privés les débordements libertaires des années soixante-dix. Chacun de leur côté, en se traînant de fiasco en désastre, et de retraite en désert, ils vont faire de leur vie la preuve de ce désenchantement du monde et révéler enfin la clef des rapports entre les hommes : l'illusion.
Lors de sa sortie, ce livre a fait couler beaucoup d'encre, suscité de vives passions et de violents débats, alimentés par la personnalité de son auteur, volontiers provocateur et irrévérencieux. Cela ne fait qu'ajouter à la fascination que provoque la lecture de ce roman, qui remet en cause toutes nos certitudes et nous oblige à réagir. Que l'on aime ou pas le style Houellebecq, il est urgent de lire "Les Particules élémentaires". "--Karla Manuele"


 

Au secours pardon

Auteur: Frédéric Beigbeder
Maison d'édition: LGF
Genre: Littérature
Reader Rating: 2.0 (6 voix)
Lieu stockage: Rés. ppale
Résumé: Autant 99F et Windows on the world sont pour moi deux très bons romans, le premier par sa dénonciation des coulisses de la société de consommation et l'intéressant paradoxe qui développe (je hais la pub... mais je me vautre dans le luxe qu'elle me donne), le second pour l'émotion qu'il arrive à transmettre au lecteur, autant les autres romans étaient déjà nettement moins bons, mais, avec le recul, on pourrait leur reconnaître un semblant de sincérité, voire de candeur pour les premiers, mais là...



Je m'explique. Quoi qu'on en dise, j'aime -bien malgré moi- le style Beigbeder... même si ce n'est pas toujours du meilleur goût et la plus fine légèreté, j'aime ce mélange des style bobo/trash. Donc je suis son oeuvre avec plus ou moins de plaisir et de surprise. Alors quand j'ai vu sur la couverture : "la suite de 99f", je me suis dit : "Chouette, je vais passer un bon moment". Mais, là où 99F accumulait les dénonciations et enflait son paradoxe, nous racontait une histoire, nous prenait à partie, nous mettait face à notre réalité... "au secours, pardon !" n'est qu'un étalage obscène des réflexions creuses d'un chasseur de mannequins pédophile...



Assumer sa lâcheté, justifier son errance en y donnant des références parentales et même la présence d'un prêtre ne justifie en aucun cas le fait de se vautrer dans la fange sans essayer de s'en sortir... bien trop facile que de sombrer !



Donc point d'histoire ici et pas une once de sincérité... On sent bien que l'auteur surfe sur la vague du film adapté par Jan Kounen...



et même si la dernière page (oui la toute dernière) vous met un coup de poing à l'estomac, c'est bien insuffisant au regard du vide de ces 300 pages...



En fait, peut être que la force de ce livre n'est qu'une force commerciale représentée par un sticker collé en première page... et dans ce cas, oui, c'est bien la suite de 99F...


 

99 francs

Auteur: Frederic Beigbeder
Maison d'édition: Gallimard
Genre: Littérature
Reader Rating: 3.5 (35 voix)
Lieu stockage: Rés. ppale
Résumé: C'est un genre (très éphémère) à la mode : on fait partie du gratin mais on crache dedans parce qu'on a que ça devant les yeux et qu'on s'y fait chier. Ca permet de se la jouer prophète-délateur-sociologue tout en se lustrant le nombril.



La pub est certes un grand mal, mais la faire passer pour un fléau digne de l'Holocauste, faut arrêter de sniffer mon petit Frederic. Surtout si pour aligner des traits d'esprits totalement vaseux, du namedropping tendance, des blagues à 1,99 euro, une histoire ras des pâquerettes et un style qui fait mal à la tête à trop se vouloir clinquant. Seul intérêt du livre : en apprendre un peu sur les rouages de ce monde de chacals, même si nous les gens normaux, la pub, ça nous empêche pas spécialement de dormir.



Beigbeder, un insurgé salutaire ? Mais son livre est complètement à son image : superficiel. Et infantile. Sa dénonciation a encore tellement le goût de la complaisance déssillée du pauvre bambin en quête de rédemption que ça en devient vite insupportable.



A réserver aux rayonnages de gares.



Pauvres gares.


 

Un roman français

Auteur: Frédéric Beigbeder
Maison d'édition: Le Livre de Poche
Genre: Littérature
Reader Rating: 3.0 (51 voix)
Lieu stockage: Rés. ppale
Résumé: J'ai lu Un roman français et croyez le ou non, mes yeux ne saignent pas et je n'ai du prendre aucune médication.



Mais le Renaudot ?! Vraiment !?!

Est ce que Beigbeder méritait un prix qui a illustré Le Clézio et Pennac avant lui, je suis déjà beaucoup moins convaincu.



Le propos en laissera bon nombre indifférent, et le style n'a évolué en rien, Frédéric Beigbeder écrit dans VSD et ça commence à se ressentir.

Si on peut lui reprocher de trop souvent se gargariser à grand renfort de périphrases ampoulées ou de citations, on admirera tout de même l'auteur pour cette sincérité feinte qu'il parvient à maintenir tout au long de son roman.

Ce livre est en fait construit à la façon d'un tour en autocar pour le 3em âge : invariablement plat et entendu.



- "A votre gauche un poncif sur le divorce"



- "Si vous vous penchez un peu vous ne manquerez pas ce pamphlet contre notre système judiciaire. Pour plus d'informations vous vous rapprocherez de Momo au Bar PMU, là où nous déjeunerons"



- "Quelle chance la vue est dégagée! Vous pourrez donc apercevoir sur votre droite un lieu commun sur le déterminisme. Oui Madame, parfaitement les toilettes sont au fond, allez y poussez la porte fort, elle coince un peu"



Au bout du compte c'est un roman à propos duquel il n'y a malheureusement pas grand chose à dire. Il est certes "courageux" d'écrire son autobiographie, plus encore lorsqu'on est un personnage aussi décrié que l'auteur mais, c'est toujours sur lui que reviennent les critiques, parce que justement son livre n'est qu'un agrégat de phrases parfois jolies, parfois moins mais d'idées elles toujours faciles et commodes. Ce n'est pas désagréable à lire et ce n'est définitivement pas un mauvais roman, mais on se contentera de l'emprunter.



Il m'a semblé amusant de terminer par un petit florilège des critiques qu'a reçu ce roman. Parce que presque systématiquement elles attaquent l'auteur, non son ouvrage et qu'avec la même rigueur, elles sont souvent aussi peu inspirées que lui lorsqu'il a commencé la rédaction d' Un roman français.



* Il y'a pour commencer la position de celui qui avait juste envie de marquer son nom "Fred est peut-être issu d'un milieu social plus qu'aisé mais il ne le renie pas" (tu parles d'un courage !)



* Le classique effet Madame Soleil "J'en ai marre de voir la gueule de ce type partout dans les médias alors qu'on sait pertinemment que dans 50 ans son nom et ses productions auront sombré dans un juste oubli." (sortez vos agendas)



* Le jaculatoire "Petit Jésus, comment t'as pu faire ça ? Beigbeder n'est pas un écrivain" (sans commentaire)



* Et enfin "Du talent certes, mais tendance forte au narcissique" (Quel culot .. Une autobiographie où l'auteur ose parler de lui)


 

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